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arpoma.com/mp3@/BRASSENS, les passantes - HICKS, the waiting room.mp3


HICKS (ron), the waiting room - BRASSENS (Georges), les passantes ()    (agrandir)


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Je veux dédier ce poème A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais

Antoine POL - Georges BRASSENS - Les passantes



Ron HICKS - the waiting room
"J'aime la vie amoureuse. Cela pourrait être la chose la plus triviale, mais j'y trouve une grande beauté "
Le style de Ron Hicks rappelle celui de Degas : Hicks utilise des couleurs aux nuances sombres, et en particulier les différentes nuances de gris. Les décors sont souvent des années 1930 : salons, bars Art nouveau , jardins publics. Le sujet principal est la femme, dans ses poses les plus détendues, dans ses moments d'intimité, dans les environnements de la vie commune, ou dans les moments amoureux, toujours dans une attitude énigmatique ou interrogative.

Illustr musicale - Antoine POL, Georges BRASSENS - les passantes
Les Passantes est un poème d'Antoine Pol qui est parvenu à la notoriété principalement du fait de sa mise en musique par Georges Brassens en 1972. La veille de sa mort, Antoine Pol écrivit : « Au fond qu'est-ce qu'une humaine existence ? Un fugace éclair de conscience… », ce qui par la versification et la sonorité en fait un vers extrêmement proche de ce poème.

Je veux dédier ce poème À toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
À celles qu'on connaît à peine Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais

À celle qu'on voit apparaître Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui

À la compagne de voyage Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré la main

À celles qui sont déjà prises Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant

Chères images aperçues Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si l'on a manqué sa vie On songe avec un peu d'envie
À tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus

Alors, aux soirs de lassitude Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir

Antoine Pol / Georges Brassens